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Otto Warmbier libéré pour raisons «humanitaires»
L'étudiant américain, qui a passé un an et demi en détention, est arrivé mercredi aux Etats-Unis dans le coma.
Le président a tweeté mardi sur le sort de l'étudiant américain Otto Warmbier, mort après son retour des geôles nord-coréennes.
Donald Trump a accusé Pyongyang d'avoir «torturé au-delà de l'imaginable» l'étudiant américain Otto Warmbier, décédé en juin 2017 une semaine après son rapatriement de Corée du Nord dans le coma, dans un tweet publié mardi matin.
«Superbe interview sur Fox & Friends des parents d'Otto Warmbier: 1994-2017. Otto a été torturé au-delà de l'imaginable par la Corée du Nord», a écrit le président américain sur Twitter. Aucun responsable américain n'avait jusqu'ici accusé publiquement la Corée du Nord d'avoir torturé le jeune étudiant, arrêté à Pyongyang en janvier 2016.
Great interview on @foxandfriends with the parents of Otto Warmbier: 1994 - 2017. Otto was tortured beyond belief by North Korea.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 26, 2017
Les parents accusent
Ses propos suivaient une interview des parents d'Otto Warmbier, qui ont accusé Pyongyang d'avoir «torturé et intentionnellement blessé» leur fils, mardi matin sur la chaîne Fox News.
En juin, après la mort de l'étudiant, le président américain avait qualifié la Corée du Nord de «régime brutal». Pyongyang avait répliqué en dénonçant une «campagne de diffamation» et avait démenti toute torture ou maltraitance de l'Américain de 22 ans. Otto Warmbier est décédé le 13 juin, quelques jours après avoir été rapatrié dans le coma aux Etats-Unis, après 18 mois de détention en Corée du Nord.
Quinze ans de travaux forcés
Condamné en 2016 par la justice nord-coréenne à 15 ans de travaux forcés pour le vol d'une affiche de propagande lors d'un voyage touristique, il souffrait de graves lésions cérébrales qui résultent d'ordinaire d'un arrêt cardio-respiratoire, selon ses médecins. Les origines de son coma profond restent mystérieuses.
Sa mort avait accentué les tensions, déjà très fortes, entre Washington et Pyongyang. Les Etats-Unis ont depuis interdit à leurs ressortissants de se rendre en Corée du Nord, où trois Américains sont toujours retenus prisonniers.
afp